Retour aux articles

Déconditionnement des biodéchets : les bons indicateurs pour bien choisir

10/7/2025

Déconditionnement des biodéchets : les bons indicateurs pour bien choisir

Le déconditionnement des biodéchets est sur toutes les lèvres, et les projets se multiplient sur les territoires. À l'heure du choix des partenaires et équipements pour assurer une véritable valorisation des biodéchets, il est important de bien comprendre les bons indicateurs pour bien choisir. Typologie de biodéchet, soupe organique, refus, qualité : de quoi parlons-nous ? Quels sont les indicateurs clés à prendre en compte ? Green Creative vous propose en quelques points de revenir sur les fondamentaux pour y voir plus clair !

👉 Le déconditionnement

Le déconditionnement des biodéchets emballés est une étape clé qui vise à séparer la matière organique des éléments indésirables, appelés « refus ».

L’enjeu est double :

  • Produire une soupe organique sans résidus plastiques,
  • Extraire des refus propres, c’est-à-dire sans matière organique résiduelle.

Un bon déconditionnement maximise la valorisation tout en réduisant les déchets à traiter.

👉 Les biodéchets

Les biodéchets emballés proviennent de sources diverses : ménages, GMS, industrie agroalimentaire, restauration collective, etc.

Cette diversité influe directement sur leur qualité — et donc sur leur potentiel de valorisation. Trois critères sont essentiels :

  • Le taux d’indésirables vs le taux de matière organique : un déchet sur-emballé et peu nourrissant est moins intéressant.
  • Le pouvoir méthanogène : certains biodéchets emballés ont un fort potentiel pour la méthanisation, mais celui-ci peut varier du simple au triple selon leur nature.
  • L’homogénéité et la complémentarité des flux : pour un déconditionnement optimal, il est important de stabiliser la qualité des apports et d’équilibrer les flux entre déchets liquides et solides.

👉 Les refus

La qualité des refus est un indicateur critique. En effet, ces déchets non valorisables doivent être éliminés… au poids.

Deux enjeux majeurs :

  • Plus il reste de matière organique sur les refus, plus ils sont lourds et coûteux à traiter.
  • Cette matière perdue représente également un manque à valoriser.

Un refus de qualité, c’est donc un refus léger, propre, et sans matière organique collée.

👉 La soupe organique

L’indicateur phare du processus de déconditionnement. La qualité de la soupe organique se mesure au taux d’indésirables (plastiques, verres, métaux) présents dans la matière sèche.

Pourquoi est-ce crucial ?

Parce que cette soupe est destinée à retourner au sol — que ce soit par compostage ou via le digestat en méthanisation. Si elle contient des indésirables, elle participe à la pollution des sols.

  • L’objectif : produire une soupe pure, sans indésirables, pour garantir un retour au sol durable et vertueux.

Vous souhaitez échanger avec notre équipe et découvrir nos solutions de déconditionnement et de filtration ? Contactez nous !

Ces articles pourraient vous intéresser

Retour aux articles